Après environ 3h de kilomètres et "dos d'ânes" ayant défilés sous nos pieds, nous sommes arrivés dans la réserve naturelle des lacs de Montebello. Les lacs au nombre de 9, sont juxtaposés les uns aux autres et communiquent par des grottes souterraines. Ils sont situés en altitude, et ressemblent de près aux lacs de montagne que nous trouvons en europe, perdus au milieu des pins et sapins.
La route ayant été longue, Pato nous propose de déjeuner au bord du lac, dans les restaurants locaux.
Sans faire la fine bouche nous avons accepté son invitation dans une tiendita de sa connaissance.
Et là, pas le choix : on fait confiance à Pato qui connait à priori bien la tenancière...
Tacos al pastor, Quesadillas, fromage fondu enpapilloté dans une feuille de bananier, café "plus" que maison, sauces piquantes...etc
Le tout sous les morceaux de viandes pendant au fil d'étendage en espérant sécher puis se faire fumer...
La cuisinière Indesit à chaleur tournante avec programme cuisson vapeur n'existe pas. Le four en terre remplis de buches, surplombé d'une plaque de métal sur laquelle cuisent directement les tacos et quesadillas est digne des temps ancestraux. C'est comme si ici, les choses n'avaient pas bougées depuis des centaines d'années.
Au final, un vrai régal. les frijoles coincés au creu des galettes de maïs nous ont ravi.... que rico.
Le café (cuit dans le pot de droite avec une anse) a été bien apprécié. Au final, que du bon malgré les apparences. Apparences qui sont encore une fois trompeuses..
Visite d'un deuxième lac ayant pour particularité de matérialiser une partie de la frontière avec le Guatemala qui est de l'autre coté de la rive.
Puis enfin un dernier lac, connu pour sa couleur emeraude...
Et comme à chaque arrêt toursitique, on trouve à nouveau des drive-in locaux ou chaque famille vient faire office de restaurant improvisé avec ses préparations du jour. Chiens, enfants jouant sous les tablent se mêlent à la gastronomie locale.
Comme lors de notre arrêt restauration du premier lac, la viande et les saucisses se font sécher directement sur les barbecue de fortune.
Difficile de ne pas succomber au charme de la petite Lucia, venant du village de Chamula (article à suivre) qui voulait nous vendre ses colliers et bracelets. Au final, nous lui en avons acheté pour une bonne centaine de pesos ce qui l'a surement ravie. Séquence riche en échange humain...On en porte encore tous un bracelet, moi le premier. Besitos chiquitita...
Lors de notre trajet de retour, nous avons pu apercevoir au loin un site maya (Chinkultic) perdu au pieds des montagnes. Trop tard pour aller le contempler, la route est encore longue et il y a un dernier village à visiter.
Le village est connu pour son artisanat en terre cuite. Nous avons d'ailleurs investi dans deux masques de jaguar muraux...
Chaque stand était tenu par une femme qui venait nous exposer ses produits, qu'elle confectionne elle même. Ici pas de made in China, mais du pur artisanat local ou chaque modèle est différent des autres et exclusivement fabriqué par des femmes.
Au final, voyant ses femmes emmitoufflées dans leur couvertures, prises par le froid, nous n'avons pas eu le courage d'essayer de négocier. Au contraire, nous avons monté les prix...
Une femme nous a dit 30 pesos, alors que la propriétaire du stand nous annonce 35. Au final, je lui dit si c'est ok pour 50.. Je pense qu'elle nous prenait pour des fous, sans penser une seconde que cela nous faisait plaisir de lui laisser 20 pesos de plus ( 1 €...!!).
1 commentaire:
Adorable cette petite fille aux colliers et je comprends que vous n'ayez pas pu résister à lui en acheter. Bravo
MAM
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