mardi 27 avril 2010

Digne d'un Camel Trophy

La première impression ; lors de l'entrée dans real ; nous a transporté au beau milieu du premier Indiana Jones ou des maisons en ruines se mêlaient à un paysage désertique, et quelques voitures d'un autre temps...
Et puis nous nous sommes rendus compte qu'en plus de l'âne, les dites espèces motorisées étaient également utilisées pour effectuer un tour de la Sierra.
Impossible de vous donner la marque, l'origine, le kilométrage ou l'âge de l'engin.  Mais il y en avait de toutes les couleurs et étaient toutes dépourvues du moindre confort. Un vrai Range Rover des années 70 mais encore plus rustique... Pour Walter cela aurait été un pur bonheur. D'ailleurs si tu reconnais le modèle, n'hésite pas à nous en informer !!
Il y a fort à parier que les 4x4 doivent tous avoir une réparation à la Mc Gyver, faite de bric et de broc, ne demandant qu'à céder à chaque passage d'ornière ou de rocher un peu corsé.
Impossible de ne pas vous montrer qu'en plus, il est possible d'optimiser les transports au maximum. On paye la voiture pour la course et non pas pour le nombre de personnes... Preuve à l'appui.
Et je peux vous garantir que ceux qui ont pris possesion sur le toit l'on fait non pas pour subir les effets bénéfiques de la brise, mais parce que les banquettes intérieures étaient 100% bondées...
Enfin pour finir, quelques images de voitures aussi vétustes que les façades devant lesquelles elles sont stationnées. Des vrais low riders ces mexicains...

dimanche 25 avril 2010

Pirates des Caraïbes - Piratas de los Caribes...

Real nous a surpris par ses ruelles non rectilignes, ses asymétries et ses maisons à moitié en ruines...
et nous pensions, que trouver un restaurant relèverait de l'exploit à la Nicolas Hulot.
Didier a sorti comme à son habitude son Lonely Planet pour nous dégoter un lieu bien coté, sympa, à la cuisine excellente : l'hôtel restaurant El Real.
J'en profite pour dire aux voyageurs en herbes ou avertis, que le guide Lonely Planet, même si à mon goût manque cruellement d'illustrations a été dans tous les cas d'un excellent conseil partout ou nous avons pu nous rendre (pub purement gratuite).
L'hôtel El Real est vraiment super typique avec sa cour ouverte style Ryad et ses arcades et balcons en bois.
Mais ce qui nous a sauté aux yeux en rentrant dans le restaurant était toutes ces photos de Pirates des Caraïbes accrochées au mur.
Mais pourquoi toutes ces photos ? La mer ne vient pourtant pas à Real de Catorce. Refuge de pirates dans les années espagnoles ? un peu loin de l'eau turquoise malgré tout.
Nous avons vite compris en croisant au hasard de l'entrée des cuisines le patron des lieux.
Le propriétaire est un acteur des célébrissime films ou Johnny Depp arbore fièrement les us et coutumes de nos amis pirates...
Vous l'aurez reconnu sur la photo ci-dessus ou tout à gauche de celle avec Johnny Depp.
Umberto a été vraiment très très sympa avec les enfants en leur faisant une séance photos et dédicaces personnalisée... trop contents.
Du coup, on en profite et on vous fait partager le résultat de cette séance...
Et oui, voilà pourquoi Julie était si contente de sa double découverte au pays des champignons. Enfin, petits et grand ont été ravis de cette rencontre...
Encore merci à Umberto pour nous avoir conté diverses histoires de Real et décrit ce lieu enchanté.
Comme il le dit, en saison basse, rien de tel que de boire un café au soleil avec ses amis au milieu du village vide de bruit, d'âme qui vive, seulement au son du vent s'engouffrant dans les ruelles et à la lumière su soleil si spécifique en ce lieu encaissé...
Il sera une fois encore présent dans le nouveau Pirates des Caraïbes qui devrait sortir sous peu...
Encore un superbe moment pris à la volée, ni prévu, ni programmé. Il

vendredi 23 avril 2010

Real de Catorce

Real de Catorce est un village classé par nos amis mexicain parmi la liste des villages fantômes. Il y a peu de personnes qui y vivent en permanence et pas mal de bâtisses sont en ruines. Real est surtout connu pour la possibilité d'y consommer des champigons hallucinogènes ou autres herbes arômatiques sans aucun problèmes, la vente étant réalisé à ciel ouvert.
Quoi qu'il en soit, le village est absolument superbe avec une dimension totalement hors du temps. Un vrai village fantôme ou reigne une ambiance singulière. La semaine sainte attire bon nombre de touristes et nous n'avons du coup pas pu profiter du village totalement désert... ni modo.
On y retrouve d'ailleurs toujours et encore une église permettant de rassembler les quelques ouailles résidentes.
L'église en elle même était très sympa avec une annexe dont les murs étaient truffés d'ex-votos datant du début du siècle. Venir à Real de Catorce relevait d'un véritable périple et pélerinage..
Certaines ruelles sont absolument top top...et l'on se croirait dans une ville désertique, point d'orgue de la série "Au delà du réel" datant du milieu des années 70 ou lors du gnérique de début, l'on pouvait systématique voir un buisson sec en forme de boule traverser les ruelles d'un village vide de tout âme qui vive.
De longues balades à cheval sont organisées à l'extérieur du village pour aller faire le tour de la chaïne de montagnes emprisonnant le lieu, consacré au dieu champignon....
Il se dit même qu'à Real de Catorce la lumière du soleil est différente de part le coté encaissé du Pueblito, allant jusqu'à dire que les extra terrestres seraient d'ailleurs venus plusieurs fois expérimenter une rencontre du 1er, ou 2ème voire même du 3ème type en fonction des versions.... il est clair que les champignons doivent être de première qualité !!!
Julie ravie de venir faire se périple... d'ailleurs pourquoi si ravie que cela ? A lire en bas de l'article !!
Et puis toujours et encore ces scènes de la vie quotidienne qui nous ravissent, avec ces Mexicains aux allures de Cow-boys,
Ces tienditas hautes en couleurs ou l'on peut trouver absolument de tout,
Ces femmes toujours à la tâche pour fabriquer ce qu'elles pourront vendre dès le fruit de leur création terminé. Il est clair qu'ici il n'y a que peu de choses "Made in China".
Attendre en discutant à l'ombre tant le soleil frappe à cette altitude lorsque le vent se fait oublier. Elle est pas belle la vie ?
Plutôt que de faire un vide grenier organisé, autant sortir sur le palier ses chaussures d'occasion pour espérer les vendre.
J'oubliais qu'un vrai Cow-boy se doit également d'avoir une bonne descente. Il est vrai qu'avec la chaleur il est important de se désaltérer... attention toutefois au contenu de la boisson...
L'honneur est sauf à Real, car comme l'indique cette superbe porte saloon, l'entrée au billard est interdit aux moins de 18 ans...
L'article sera fidèle à la lignée des précédents en pouvant partager quelques clichés de plantes à épines.... Certaines en exergue sur la devanture d'un restaurant.
D'autres fièrement placées au somment d'un canyon,
 
Ou enfin d'autres ayant pris possession des lieux laissés à l'abandon par l'homme. Le cactus reste une fois encore un emblème du Mexique.... Andale...
L'annexe de la mairie est également à l'image du village, totalement tropicalisée, s'apparentant à une carte postale typique mexicaine... La roue n'a rien à faire là, mais elle se fond parfaitement dans le décors...J'adore.
Le cliché de l'âne est présent à Real, l'animal étant d'une aide plus que nécessaire pour arpenter les sentiers de montagne escarpés...
Ok, je l'avoue, coup de bol pour prendre cette rue déserte avec seulement un chien passant à cet instant. J'aurai pu, étant en Patagonie donner un coup de main à Virginie pour immortaliser ses lapins gros de la taille d'un sanglier qu'elle n'a pas réussi à prendre tant ils courrent vite !!!
En plus des champignons hallucinogènes, on peut trouver toute sorte de plante sur Real. Même certaines ayant des vertues permettant de guerrir le diabète et le cholesterol.. mais que font les labos !! Didier que paso ??
Ahhh, Alors pourquoi Julie était si ravie de se trouver à real de Catorce. je vous le donne en mille. Et bien parce que le village a été le lieu de tournage du film "The Mexican" en 2001 avec comme principaux acteurs Brad Pitt & Julia Roberts. L'équipe de tournage est restée un bon moment dans le village, la quasi totalité des scènes mexicaines ayant été prises dans Real.
Alors vous imaginez, déambuler dans les ruelles ou Brad et Julia ont laissés trainer leurs souliers..... trop fort... grave de chez grave !!
Mais ce n'est pas seulement pour cela que notre Juju était aux anges...... Suite dans le prochain article.

mercredi 21 avril 2010

Entrer à Real de Catorce

Notre voyage devait absolument se terminer par une visite à Real de Catorce au nord de l'état de San Luis de Potosi dans "la chose" nous avait été décrite comme magique (Merci Noëlle pour avoir insisté).
Pour laisser un peu de suspens, je ne décrirai Real de Catorce que dans le prochain post. En attendant départ deSan Luis tôt le matin pour chevaucher les 150 kms d'autoroute rectiligne s'étendant à Peeeeeerte de vue. Un calvaire pour la conduite tant ceci est ennuyant (aburrido)..
Passage par des zones désertiques ou seuls les yucas sauvages trônaient fièrement. Nous avons également rencontré pas mal de vendeurs de serpents à sonnette sur le bord de la route avec même le venin dans des fioles, mais comme Virginie (voir son dernier post super sympa) nous n'avons pas eu le temps de dégainer l'appareil photo... 
Bon d'ici à croire que Virginie a vu des lapins de la taille de sangliers, je pense qu'en Patagonie, ca a l'air de fumer la moquette à mort... bref.
Pour arriver à Real, il faut emprunter au final une route pavée de 17 kms vous enmenant au milieu de nulle part d'ou sortent du paysage une église venue d'ou on ne sait ou...
Ou un âne se prenant pour un dahu.
Et bien non, nous ne sommes toujours pas à Real de Catorce, car au bout du périple, il faut poser les voitures sur un parking puis prendre un navette à la mode "bétaillère" pour arriver à l'entrée de la ville. Il faut bien que le commerce local se fasse.
Je vous l'avais dis : on se trouve au bout bout du monde, le téléphone portable refusant de se connecter à la moindre balise.
Real, enfin nous voila...
Enfin pas tout à fait, car le village se trouve au centre d'un cirque montagneux accessible uniquement via un tunnel long de 2,7 kms. Etant en période festivale, les voitures sont interdites d'entrée dans la ville et il faut donc prendre un "carrito" tiré par un cheval. Et c'est parti pour un ride à la Clint Eastwood.
Vous prendrez bien un petit coca bien frais avant de vous engouffrer dans le tunnel. Il semblerait que l'enseigne Coca-Cola ait implanté une succursale un peu spéciale...
Direction le village via l'unique point d'accès : le tunnel.
En temps normal les voitures circulent dans un seul sens et alternent toutes les demies heures... Il vaut donc mieux ne pas arriver lors du changement de sens ou c'est parti pour 30 à 40 mns d'attente. Mais comme le précise Corine, n'ayant rien à faire à Real (pas tant que cela...mais vous le verrez plus tard), il n'est pas grâve de patienter...
A l'arrivée, même spectacle qu'au départ, les carritos qui attendent les touristes pour sortir cette fois ci de la ville. Heureusement que les carritos ont eux le droit de circuler dans les deux sens en simultané.
Et à la sortie, comme au départ, Coca nous attend de pied ferme pour montrer une fois encore son emprise marketing...(si vous ne me croyez pas, aller faire un tour sur le blog de Loïc ici). Et voila, double référence croisée sur le blog de Loïc et Virginie..