jeudi 28 janvier 2010

Sur la route de Palenque

La route pour se rendre à Palenque est surprenante car elle permet en 3h de passer du climat de montagne au climat tropical à la végétation luxuriante. C'est parti pour partager avec vous ce "road movie".
La jungle, de type "moyenne jungle" se densifie au fil des kilomètres avec des arbres avoisinant les 30 mètres... les plus grands nous attendrons du coté de Yaxchilan (article à suivre)...
Nous avons rencontré bon nombre de villages isolés en bordure de route non alimentés en eau ni électricité.
Les conditions de vie y sont ultras précaires et le temps semble s'être arrêté depuis bien des années dans ces habitations ou la famille vit regroupée sur 3 générations (dixit notre guide).
Mais bon, lorsque l'on ne connait pas le téléphone cellulaire, il ne vous manque pas...
Certes, vous pourrez me dire qu'il existe des infrastructure de première nécessité comme cette clinique... mais bon, même si la façade est superbe, il y a peu de chance que l'on puisse y trouver la totalité du kit de première urgence.
Certaines maisons sont plus "robustes" et sont colorées différemment en fonction des villages.
Et ou que l'on soit, il y a toujours quelque chose à vendre pour restaurer le voyageur occasionnel ou régulier. De la noix de coco fraîche au barbecue improvisé.
Le chiapas est connu pour deux productions importantes : le café et le cacao. Le café pousse de manière naturelle sous les arbres de la jungle car il nécesite à la fois chaleur, humidité mais surtout protection des rayons directs du soleil.
Au final, ilest torréfié dans quelques coopératives, le coût des infrastructures étant trop élevé pour des petites ou moyennes exploitations.

Mais pour l'utilisation personnelle, chacun effectue sa propre récolte et s'occupe de la transformation de son café. Voici d'ailleurs le café récolté qui sèche à même le sol au bord de la route sur des bâches en plastique.
Attente du bus officielle sans que l'heure ne spoit réellement respectée,
Ou utilisation des bus de manière empirique.... A chacun son système "D". Mais cela nous le savions déjà.
Alors là, c'est juste parce que ce camion avait une "gueule" qui me plaisait avec surement un bon million de kilomètres au compteur. Mais tant que ça roule, ça roule...
A moins que le transport ne s'effectue à dos d'âne.
Ou au final comme bon vous semble. L'essentiel est que chacun puisse y trouver son compte et son intérêt. non ?
L'arrivée s'effectue sans encombre à Palenque qui comme nous l'avait précisé Pato n'a que très peu de cotés attractif, si ce n'est la proximité des sites mayas....
Voici toute de même quelques photos prises à la volée....ou l'on voit un troisième costume traditionnel, toujours arboré par les femmes.

1 commentaire:

Virginie a dit…

Tu vas vraiment être obligé de sortir un guide sur le Mexique en librairie... Avec toutes ces expériences et ces belles photos ça fera un carton