mercredi 21 avril 2010

Entrer à Real de Catorce

Notre voyage devait absolument se terminer par une visite à Real de Catorce au nord de l'état de San Luis de Potosi dans "la chose" nous avait été décrite comme magique (Merci Noëlle pour avoir insisté).
Pour laisser un peu de suspens, je ne décrirai Real de Catorce que dans le prochain post. En attendant départ deSan Luis tôt le matin pour chevaucher les 150 kms d'autoroute rectiligne s'étendant à Peeeeeerte de vue. Un calvaire pour la conduite tant ceci est ennuyant (aburrido)..
Passage par des zones désertiques ou seuls les yucas sauvages trônaient fièrement. Nous avons également rencontré pas mal de vendeurs de serpents à sonnette sur le bord de la route avec même le venin dans des fioles, mais comme Virginie (voir son dernier post super sympa) nous n'avons pas eu le temps de dégainer l'appareil photo... 
Bon d'ici à croire que Virginie a vu des lapins de la taille de sangliers, je pense qu'en Patagonie, ca a l'air de fumer la moquette à mort... bref.
Pour arriver à Real, il faut emprunter au final une route pavée de 17 kms vous enmenant au milieu de nulle part d'ou sortent du paysage une église venue d'ou on ne sait ou...
Ou un âne se prenant pour un dahu.
Et bien non, nous ne sommes toujours pas à Real de Catorce, car au bout du périple, il faut poser les voitures sur un parking puis prendre un navette à la mode "bétaillère" pour arriver à l'entrée de la ville. Il faut bien que le commerce local se fasse.
Je vous l'avais dis : on se trouve au bout bout du monde, le téléphone portable refusant de se connecter à la moindre balise.
Real, enfin nous voila...
Enfin pas tout à fait, car le village se trouve au centre d'un cirque montagneux accessible uniquement via un tunnel long de 2,7 kms. Etant en période festivale, les voitures sont interdites d'entrée dans la ville et il faut donc prendre un "carrito" tiré par un cheval. Et c'est parti pour un ride à la Clint Eastwood.
Vous prendrez bien un petit coca bien frais avant de vous engouffrer dans le tunnel. Il semblerait que l'enseigne Coca-Cola ait implanté une succursale un peu spéciale...
Direction le village via l'unique point d'accès : le tunnel.
En temps normal les voitures circulent dans un seul sens et alternent toutes les demies heures... Il vaut donc mieux ne pas arriver lors du changement de sens ou c'est parti pour 30 à 40 mns d'attente. Mais comme le précise Corine, n'ayant rien à faire à Real (pas tant que cela...mais vous le verrez plus tard), il n'est pas grâve de patienter...
A l'arrivée, même spectacle qu'au départ, les carritos qui attendent les touristes pour sortir cette fois ci de la ville. Heureusement que les carritos ont eux le droit de circuler dans les deux sens en simultané.
Et à la sortie, comme au départ, Coca nous attend de pied ferme pour montrer une fois encore son emprise marketing...(si vous ne me croyez pas, aller faire un tour sur le blog de Loïc ici). Et voila, double référence croisée sur le blog de Loïc et Virginie..

4 commentaires:

Virginie a dit…

Jajaja, même si fumer la moquette est légalisé en Argentine, si si je confirme, les lièvres étaient de sacrés bestiaux! Ok, gros comme des "sangliercito" si tu préfères, ou des marcassins...La preuve par email.

Virginie a dit…

J'oubliais, ce suspens sur Real de Catorce est insoutenable. Alors? La suite por favor!

Anonyme a dit…

Quand je pense que je viens de jeter mon yucca à la déchèterie, il faut dire qu'il n'avait plus fière allure en comparaison avec ceux que vous avez vus dans votre périple.

Toujours plein de couleurs et du coca cola partout !!!!!

MAM

Burd's family a dit…

Je suis impressionné par la force de Coca. Quand on le voit à Atlanta, ça parait si naturel.
Le tunnel m'a impressionné et je sais pas si ça aurait été ma tasse de thé (à défaut de Coca). En tout cas, le business captif avec les chariots semble bien organisé pour que tout le monde vive.