Avant de vous faire partager notre sortie avec les requins baleines ; pour ceux qui seraient intéressés (je pense plus à nos amis nords-américains visitant le blog) ; voici le site de l'hôtel :
http://www.holboxdream.com/
Notre escapade sur Holbox correspondait à une période toute particulière : Lors des mois de juillet et août, les requins baleines viennent se nourrir du plancton qui surgit en abondance à la jonction des courants du golf du Mexique et de la mer des caraïbes.
Et ce n'est pas du plancton de ..... C'est du vrai de vrai, que l'on pouvait d'ailleurs voir à l'oeil nu tout proche des requins, comme si la mer était infestée de puces sautant dans tous les sens.
Le plancton est d'ailleurs tout particulier car il est fluorescent lorsqu'il est mis en mouvement. Nous avons pu le découvrir grâces aux conseils d'Olivier, en allant nous baigner plusieurs fois d'affilées la nuit tombé. Nous ne possédons pas de photos de ce phénomène, mais nous avions l'impression que nos mouvements étaient allumés de milles lampes sous-marines... Divin.
Bref, 7h du mat, rendez-vous avec nos deux Lanchas (bateaux) sur la plage, prêtes à nous emmener sur le site des requins. Ambiance excitation.
L'avantage de partir tôt le matin est double. Il n'y a pas trop de bateaux et il est donc possible de faire plusieurs sorties à 1 mètre des monstres. Le deuxième avantage est que la mer est d'huile et qu'il est donc facile d'apercevoir les ailerons sortir de l'eau.... brrrrr cela vous fait froid dans le dos non ??
Ce qui n'empêche pas, comme dans "les dents de la mer I" de monter sur la passerelle du bateau pour voir surgir la bête...
Nous sommes au bout d'une heure de navigation, arrivés sur le site, et au bout de quelques minutes .... un aileron...
Voici donc la présentation de Mr Requin baleine, car dixit les guides, il s'agissait d'un mâle.
Environ 6m de long, une bouche de 70 cms de large, une peau ultra rugueuse comme une lime à métaux, tachetée de points blancs.... Une pure merveille.
Notre ami du jour est ultra protégé et il est interdit de le toucher pour ne pas lui donner des maladies. L'espèce encore mal connue est ultra protégée... Je me suis retenu pour ne pas entrer en contact avec lui.... et les règles ont été respectées...
Je peux vous assurer que nous avons eu de la chance de partager ces moments.
Nous sommes persuadés que dans quelques années, il ne sera plus possible d'effectuer de telles plongées, les requins ne pouvant être approchés qu'au Mexique et aux Philippines.
La sortie se fait en masque et tuba à deux personnes à la fois pour préserver l'environnement de l'animal.
Le capitaine du bateau se met en travers du requin pour qu'au moment de l'entrée dans l'eau nous soyons face à lui. Ceci nous permet de nos positionner sur ses cotés pour palmer afin de pouvoir le suivre...
A vous d'apprécier la longueur du monstre..
Et sa peau tachetée..... moment intense..
Pour réussir à suivre le requin, il faut absolument palmer assez fort. Le problème est qu'à force de palmer, il faut se freiner pour ne pas le toucher... passage entre ses nageoire, sa bouche ouverte, les poissons Rémoras.... rien que d'y penser... exceptionnel, avec une émotion semblable à celle des papillons...
Alors une fois la rencontre effectuée, il est facile de voir la joie sur chacun des visages...
Et je crois que la meilleure preuve en est Sophie !!
Même si pour certains, la houle de la mer faisait office de ceviche de poulpe.... Et oui, chacun son tour...
Bon, Je laisse à Pascal et Tom le dernier mot pour clore cette journée absolument fantastique...
Surtout que nous n'avons pas encore parlé des Raies Manta.... mais patience, l'article suivant devrait en parler...
Rien à l'horizon.... déclinaisons de verts, sable blanc et végétation sauvage...
Après cette visite imprévue, direction la plage de l'hôtel en longeant les 30 kms de cote sauvage.
Rencontre avec d'impressionnants groupes d'oiseaux.
Avant d'apercevoir certaines constructions laissant de nouveau penser que l'homme a pris possession de ces lieux. Espérons qu'il saura préserver son environnement.
Après cette visite imprévue, direction la plage de l'hôtel en longeant les 30 kms de cote sauvage.
Avant d'apercevoir certaines constructions laissant de nouveau penser que l'homme a pris possession de ces lieux. Espérons qu'il saura préserver son environnement.
Ni le pêcheur mexicain sur le bout de la jetée.
Je ne dirais qu'un mot : no 
