Escapade en quad

Quel bonheur lors de la sortie en Quad, il n'y avait qu'un seul volontaire : Moi !!

Direction une plage de 6 kms non stop entre les cocotiers et l'océan où déferlaient de gigantesques vagues....
6 kms aller, puis 6 kms retour, voila 12 kms de sable avalés à vitesse grand V !!!
Bien entendu, côté sécurité, rien à signaler. On a roulé comme bon nous semblait sans panneau nous indiquant de respecter la vitesse tous les 50m...

A fond sur le sable, rafraîchis par les embruns des rouleaux se fracassant sur la plage...La deuxième partie de la balade (2h30 au total) était plus orientée petits sentiers vierges pour découvrir différents paysages de la côte.

Et qu'elle fût ma surprise de découvrir des cactus plantés en plein rocher à quelques mètres de l'océan..

Au total, 2h30 de sortie seul avec le guide, au milieu de vaste étendues de sables, cocoteraies et côtes escarpées...

Souvenir gravé.

Trop chaud pour travailler...

Les vacances étant faites pour ne rien faire, nous nous sommes malgré tout laissés aller à quelques activités gourmandes en énergie.

Le Kayak en (très) haute mer...
Le tennis en mode intensif comme le montre la photo...

La natation synchronisée : matin, midi et soir...

Et la compétition de cocktail...

Ahhh vraiment trop dur de travailler...

Végétation et animaux

La flore d'Ixtapa est tout à fait surprenante car elle mélange cactus, bougainvilliers, manguiers, oiseaux de paradis, cocotiers, palmiers et tout cela en bordure de sable.

Côté faune, nous avons pu côtoyer Martin pêcheurs, cormorans, pélicans (en bande armée, cf la photo ci-dessous), crocodiles, etc...

Le ballet des oiseaux fonçant sur les bancs de poissons était vraiment très impressionnant et au bout de la jetée d'un embarcadère, nous avions l'impression d'être au début du film "Le soldat Ryan" lorsque les balles frappent la surface de l'eau...Impossible d'immortaliser le lâché de bébé tortues en pleine nuit afin d'éviter qu'elles ne se fassent dévorer par les oiseaux pêcheurs en plein jour.... Moment émouvant..

Ixtapa by night...

Le pacifique étant comme vous le savez, orienté plein ouest, il était clair que nous allions pouvoir chaque soir, assister au coucher du soleil, sirotant un coktail face à la mer.

Alors pour s'en souvenir, nous avons décidé d'en immortaliser ces précieux instants.

Séquence partage...

Comme dans un catalogue

Ixtapa où nous avons élu résidence pendant une semaine est à 30 mns de l'aéroport de Zihuatanejo... Les Mexicains n'ayant pas de vacances à cette période, nous avons partagé le séjour entre 20% de français et environ 80% d'américains. Yeah right...

Le site était tout simplement paradisiaque avec des couleurs locales idylliques : oranges, rouges, jaunes et blancs. Le tout au milieu d'une végétation variée où les mangues tombaient des arbres , les bougainvilliers étaient tous plus rouges ou violets les uns que les autres et où les fleurs se permettaient d'arriver jusque sur le sable de la plage.

Je me tais et vous laisse prendre possession des lieux..... en imaginant une température chaude et sèche aux alentours des 32°C.... Enjoy....

Vol au dessus d'un nid de volcans

Pour nous ressourcer un peu et oublier les tracas du quotidien, nous avions décidé de partir au soleil pour recharger les batteries de la tribu.

Perception d'un Embraer pour décoller en direction de la côte pacifique. En route pour 45 minutes de survol au dessus des montagnes.Nous avons rapidement pu apercevoir les restes d'une "bouche" d'un volcan éteint depuis bien longtemps. Celui-ci est rattrapé par la frénésie des constructions et commence à avoir ses pentes potentiellement habitées...

Et puis, passage au dessus des nuages pour découvrir le Popo fumant en son sommet.

Superbe spectacle matinal...aux alentours des 8h30 du matin.

Et puis moins d'une heure plus tard, survol de Zihuatanejo, petit port de pêche qui a su conserver son côté typique avec une expansion maîtrisée de constructions modernes permettant de limiter les envahisseurs locaux ou étrangers.

Les plages sauvages sont peu fréquentées de part la violence des rouleaux en bord de plage. Les courants sont très dangereux et on ne peut que profiter ; une fois sur le sable ; de ce déferlement d'eau et de bruit.

Certaines de ces étendues de sables peuvent s'étirer sur plus de 8 kms non stop.... vous en aurez un aperçu lors de la publication des articles à venir.

L'eau n'a rien de turquoise comme dans la mer des caraïbes et revêt une cape d'un bleu foncé qu'il est difficile de percer.

Et nous voici arrivés sur l'aéroport International de Zihuatanejo (et oui, m'sieurs dames, qu'est-ce que vous croyez ...). International de part son trafic important en provenance des Etats-Unis, Los Angeles étant à moins de 4h...

Côté infrastructure, une piste pour atterrir et la même pour décoller. Le tout un peu plus petit que l'aéroport de Cancun.

Castorama.... ou presque

Voici ce que nous avons pu voler au retour de Cocoyoc depuis la voiture. Vu l'endroit, impossible de s'arrêter, mais au final, la qualité de l'image n'est pas si mal et chacun pourra se rendre compte que Castorama a commencé son implantation au Mexique pour rivaliser avec les "Home Depot" de nos amis gringos...

Enfin, je ne suis pas sûr que cette enseigne soit une réelle filiale de nos Castorama bien de chez nous...

Hervé devrait être ravi de voir qu'il pourrait finalement s'installer au Mexique...

Tlayacapan et son couvent...

Le village de Tlayacapan (signifiant nez de la terre) est tout d'abord connu pour son monastère Franciscain construit vers 1520. Il est le plus grand de l'état de Morelos et très impressionnant de part son imposante bâtisse.

Il est aujourd'hui totalement entouré d'un champ de ficus. Une petite précision à ce sujet : Les malheureux ficus que nous achetons chez Ikea et que nous avons du mal à tenir en grande forme, poussent ici sans souci jusqu'à atteindre des proportions dignes de nos vieux chênes centenaires...

Comme à Tepotzlan, le couvent est composé d'innombrables décorations murales sur des teintes de rouges (une des dernières photos de l'article déjà paru : ici).Sauf qu'ici, suite à une épidémie foudroyante de lèpres, les murs ont été recouverts à la chaux et l'état attend d'avoir les fonds suffisants pour restaurer l'ensemble des peintures.

De plus, lors de travaux lancés lors du siècle précédent, les ouvriers ont lors du changement du plancher découvert une centaine de corps momifiés. Il s'agit essentiellement de femmes, d'enfants et de bébés qui ont succombé suite à la lèpre. Personne n'a encore pu identifier la date exacte de ces momies. Elles sont entreposées pour partie d'entre elles dans un "mini" musée où il était interdit de faire des photos.... Il faudra nous croire sur parole car malgré quelques recherches sur la toile, je n'ai pas pu trouver de photo prises par d'autres reporters qui en vaille la peine.

Les représentations de notre cher Jésus sont toujours aussi différentes d'une église à l'autre mais c'est la première fois où nous avons pu le découvrir à dos d'âne...

Toujours et encore, accolée à un pan de l'église, se trouve le centre du monastère ou couvent disposé en carré sur un ou deux étages, le tout bordé d'arcades.

Les cactus de Tlayacapan ayant déjà été publiés, nous finirons cet article avec un spécimen de végétation parasite prenant possession des ficus et autres arbres avoisinants. La fleur ressemble à un ananas et est très imposante.